samedi 28 décembre 2013

Réaction de Greenpeace suite à l’arraisonnement de navires pirates dans les eaux sénégalaises

Selon Prudence Wanko, Coordonnatrice Nationale, Afrique de l’Ouest : Greenpeace salue l'engagement et la détermination des autorités pour éradiquer un des plus grands fléaux qui minent nos océans. Cette réaction fait suite à l’arraisonnement de quatre navires russes, dont le notoire bateau pirate « Oleg Neydenov », dans la Zone Économique Exclusive sénégalaise pour pêche illégale, non déclarée, non rapportée (INN).

Greenpeace invite, à cette occasion, l'État du Sénégal à maintenir la pression sur ces bateaux et à entreprendre une enquête approfondie sur les conditions de la présence de ces navires dans ses eaux.
Greenpeace appelle également  les  pays de la sous-région à œuvrer  ensemble pour une meilleure surveillance de leurs côtes  et à prendre des mesures adéquates pour lutter contre la pêche INN et  mettre fin aux activités illégales de ces  navires dans les eaux ouest-africaines.

vendredi 20 décembre 2013

Violences universitaires : Le Congad pour l'arrêt de la dérive

Violences universitaires : il est temps d’arrêter la dérive
(Dakar, le 19 décembre 2013) - Le Conseil des Organisations non gouvernementales d'Appui au Développement (CONGAD) constate avec regret que depuis un mois, les universités de Dakar, Saint Louis, Thiès, Bambey et Ziguinchor subissent encore une fois des perturbations consécutives à des manifestations d’étudiants. 

Ces derniers désapprouvent principalement l’augmentation des frais d’inscription intervenue dans le cadre de la réforme de l’enseignement supérieur qui a fait l’objet de larges concertations avant son application. Les manifestations récurrentes contre cette partie de la réforme ont malheureusement été marquées par des saccages multiples suivis de violentes répressions menées par les forces de l’ordre, occasionnant des blessures graves et des arrestations.     
Face à cette montée de la violence dans l’espace universitaire, le CONGAD estime qu’il est temps que toutes les parties se concertent pour trouver une solution définitive aux points de désaccord notés ou susceptibles de surgir au cours de l’application de la réforme de l’enseignement supérieur dans les prochains mois.
Cette réforme initiée par la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur initiée par le Gouvernement est un acquis non négligeable et ouvre d’intéressantes perspectives. Mais au vu des réactions des étudiants en cette première année d’application de ladite réforme, le risque est réel de voir le Sénégal enregistrer encore une fois des retards graves et préjudiciables sur son programme universitaire. Une telle situation n’épargnerait aucun segment universitaire. 

Sans compter les tensions sociales et autres formes d’instabilités, celle politique notamment que les révoltes estudiantines ont, de nature, l’habitude de provoquer dans un pays. Non plus, de cette crise universitaire en balbutiement, le Gouvernement n’en sortirait pas grandi face à ses partenaires techniques et financiers qui ont accepté de participer au financement de notre enseignement supérieur.
C’est la raison pour laquelle le CONGAD invite toutes les parties prenantes à faire un front commun contre la violence sous toutes ses formes, à la bannir de l’espace universitaire et à se réunir autour d’une table. A cet effet, le CONGAD offre sa bonne volonté, pour mener les médiations devant mener à un dialogue fécond et constructif.
Nous encouragerons également toute initiative populaire allant dans ce sens, notamment celles pouvant émaner des autorités religieuses et coutumières.  

samedi 14 décembre 2013

L'Afrique sub-saharienne constitue véritablement une terre d’opportunités



Afrique sub-saharienne

Annexe au Rapport sur la mobilité d’Ericsson

S’agissant de télécommunications, l'Afrique sub-saharienne constitue véritablement une terre d’opportunités. La région est l'un des marchés du mobile qui connaît la plus forte croissance dans le monde et elle a fait de grands progrès en ce qui concerne le développement des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) et la croissance d’Internet.
La région est traditionnellement un marché dominé par le texte et la voix, mais l'adoption croissante des téléphones compatibles avec Internet permet de développer le marché des données. Le téléphone mobile est l'appareil le plus utilisé parmi les consommateurs d’Afrique sub-saharienne1.

Utilisateurs et appareils
Comportements des utilisateurs
Les utilisateurs de mobiles en Afrique sub-saharienne utilisent principalement des services de communication (voix, SMS, e-mail) sur leurs téléphones, avec, en tête des usages, les SMS, suivis par les réseaux sociaux et la navigation sur Internet. L’interaction avec les amis et la famille représente une partie importante de la consommation en communication dans la région. Les activités sur les sites de médias sociaux sont  tirées par la communication avec les amis, le partage d'information et le divertissement. Les jeunes de moins de 30 ans vivant en Afrique du Sud, au Nigeria et au Kenya sont les principaux moteurs de l'activité dans les réseaux sociaux en Afrique sub-saharienne. Une connexion Internet rapide et fiable joue un rôle essentiel dans la promotion des activités de médias sociaux, tels que le téléchargement de vidéos et de photos et la diffusion de contenu en (« streaming »)2.
Les médias sociaux en Afrique sub-saharienne ne sont plus uniquement sur des plateformes essentiellement basées sur le texte. Les consommateurs utilisent de plus en plus les médias sociaux pour la publication et la lecture de vidéos.

La culture des applications pour mobiles en Afrique sub-saharienne se développe fortement dans la région. Les types d'applications les plus couramment téléchargés sont ceux liés à la banque.

[1] Ericsson ConsumerLab Analytical Platform (2013)
2 Ericsson ConsumerLab Analytical Platform (2013)

Les services financiers mobiles ont un fort potentiel de croissance dans la région. Ceci est principalement dû à une vaste gamme d'applications bancaires introduites sur le marché à la fois par les opérateurs de téléphonie mobile et les banques, et par le fait que beaucoup de gens n'ont pas accès aux banques traditionnelles.
Les consommateurs utilisent encore ces services à un niveau très basique, mais leur adoption indique une tendance croissante vers des options plus avancées. Ce secteur favorise, en Afrique sub-saharienne, l'intégration dans l'écosystème du mobile et encourage l'inclusion financière dans la région, d’où le besoin d’adopter et de communiquer aux utilisateurs des modes de paiement plus pratiques et tournés vers l’avenir. Cela pourrait accroître la sensibilisation ainsi que l'utilisation de ces services2.

Les appareils mobiles
En Afrique sub-saharienne, le téléphone mobile est l'appareil le plus fréquemment utilisé pour les communications vocales et l’accès à Internet. Ceci s’explique principalement par le manque d'infrastructures fixes dans la région et un coût relativement bas des appareils.
Aujourd'hui, la région est dominée par les téléphones basiques, mais les smartphones sont de plus en plus utilisés. Ceux-ci, avec leurs capacités multiples, se sont avéré être des acteurs du changement dans l'industrie mobile de l'Afrique sub-saharienne. Ils ont permis l'intégration des individus, des entreprises et de la société grâce à l'innovation, et ont, en outre, favorisé la connectivité. Même si les avantages potentiels du smartphone sont énormes, l’appareil est encore considéré comme inabordable compte tenu du coût de la vie. C'est ce facteur socio-économique qui est le moteur de l'introduction et de la consommation des smartphones bas de gamme.
Le développement des smartphones en Afrique sub-saharienne au cours des six prochaines années et au-delà sera relativement rapide. Il sera conduit en partie par les smartphones « low-cost » qui arrivent sur le marché et par la demande croissante de services associés aux appareils mobiles.

Les abonnements mobiles

A la fin 2019, 80 % des abonnements mobiles seront compatibles 3G et 4G.
Le taux de pénétration du mobile en Afrique sub-saharienne était d'environ 70 % au 3e trimestre 2013 - beaucoup plus faible que la moyenne mondiale de 92 %. Cependant, avec la révolution mobile qui se déroule actuellement dans toute la région, le taux de pénétration du mobile va augmenter.
En Afrique subsaharienne, les pays ayant connu la plus forte augmentation nette du nombre d’abonnements mobiles au 3e trimestre 2013 sont, dans l’ordre : le Nigeria, la République démocratique du Congo, le Mali et le Ghana. Concernant le nombre d'abonnements mobiles par pays, le Nigeria arrive en tête, suivi par l'Afrique du Sud, le Kenya, le Ghana et la Tanzanie.
Selon les prévisions, le nombre total des abonnements mobiles devrait augmenter de plus de 560 millions en 2013 à environ 930 millions à la fin de 2019.

Le fait que les consommateurs de la région aient adopté la révolution mobile a provoqué d’importants changements dans l'industrie globale des télécommunications. Par exemple, certains opérateurs traditionnels de téléphonie fixe ont diversifié leurs portefeuilles de produits pour inclure la connexion mobile à haut débit.
L’Afrique subsaharienne fait de grands progrès dans son évolution à partir des réseaux GSM/EDGE, avec de nombreux opérateurs qui mettent à niveau leurs systèmes (WCDMA/HSPA et LTE). Avec l'augmentation du trafic de données mobiles, et des attentes accrues en matière d’offres d’applications, l’amélioration des performances du réseau sera impérative.
En 2013, plus de 85 % des abonnements de téléphonie mobile dans la région devraient être GSM/EDGE. Aujourd'hui, le marché de la téléphonie mobile de la région est dominé par les téléphones basiques (2G). Au cours des prochaines années, il y aura une augmentation significative du nombre de smartphones. La majorité des primo-utilisateurs de smartphones seront probablement en mesure d’acheter seulement des modèles bas de gamme fonctionnant sur ​​les réseaux 3G. Comme le marché des smartphones est tiré par des appareils compatibles 3G, il faudra du temps pour remplacer les versions LTE. Cela contribuera à l'augmentation du nombre d'abonnements WCDMA/HSPA, plutôt que les abonnements LTE. À la fin de 2019, il y aura plus de 600 millions d'abonnements WCDMA/HSPA, constituant 65 % des abonnements de téléphonie mobile. Les GSM/EDGE représenteront un peu plus de 20 %, mais la technologie sera toujours importante, car elle viendra compléter celles des WCDMA/HSPA et la couverture du réseau LTE. L'adoption de la technologie LTE dans la région à partir de 2013 sera relativement lente, mais il y aura un modèle de croissance stable.


Les abonnements mobiles n’incluent pas les abonnements M2M (“Machine to Machine”).





Trafic mobile et couverture

Multiplication par 17 du trafic de données par mobile entre 2013 et 2019

Perspectives du trafic mobile

La tendance à l'augmentation du nombre de connexions mobiles et d’activités axées sur les données va conduire à une augmentation substantielle du trafic de données mobiles.
On estime que le trafic de données mobiles de la région sera multiplié par 17 entre 2013 et 2019. Globalement, le trafic de données mobiles sera multiplié par 10 au cours de la même période. Il sera tiré principalement par l'adoption des smartphones ainsi que par la consommation accrue de vidéos.
Couverture de la population

La couverture du réseau mobile est en constante augmentation parallèlement au déploiement des stations. La zone dans laquelle un utilisateur bénéficie d’un signal suffisant pour se connecter à un réseau mobile est appelée couverture de la population. Il convient de noter que la possibilité d'utiliser la technologie est soumise à d'autres facteurs, tels que l'accès à des appareils et à des abonnements.
Le GSM est la technologie dominante dans tous les pays de l'Afrique sub-saharienne en 2013, avec une LTE peu ou pas présente. La technologie WCDMA/HSPA sera déployée ​​et couvrira 65 % de la population en 2019. Il y aura de grandes différences au sein de l'Afrique sub-saharienne, l'Afrique du Sud, le Nigeria, l'Angola et le Kenya étant en tête du déploiement WCDMA/HSPA. En 2019, la LTE montrera une présence plus marquée dans la région qu'aujourd'hui.
Même si la LTE est plus rapide et plus efficace, le coût de la vie dans le marché de l'Afrique sub-saharienne entrainera une adoption plus lente de cette technologie. Les consommateurs de la région possèdent principalement des appareils compatibles 2G, avec la 3G souvent considérée comme la prochaine étape logique. Les opérateurs peuvent donc être réticents à investir massivement dans des technologies comme la LTE, alors que la demande ne s’est pas encore pleinement concrétisée.


Le contenu de ce document est basé sur un certain nombre d’hypothèses théoriques et Ericsson ne pourra  être tenu pour responsable d’aucune déclaration, représentation, entreprise ou omission dans le présent document. En outre, Ericsson peut à tout moment modifier le contenu de ce document à sa seule discrétion et ne sera pas responsable des conséquences de telles modifications.

(Source Ericsson)

mercredi 11 décembre 2013

Nelson Mandela, champion du droit à l’alimentation

La FAO salue Nelson Mandela comme le champion du droit à l’alimentation


Le Directeur général rend hommage à l’ancien Président d’Afrique du Sud

6 décembre 2013, Rome - "Nous avons perdu un des plus ardents défenseurs du droit à l'alimentation", a déploré le Directeur général de la FAO José Graziano da Silva, en apprenant le décès de Nelson Mandela, ancien Président d'Afrique du Sud. "En véritable champion des droits de l'homme, Nelson Mandela avait compris que la faim qui affligeait des millions de personnes était injuste et insoutenable", a indiqué le Directeur général.

"A la FAO, nous n'avons cessé d'être inspirés par les appels répétés de Mandela à affronter le problème de la faim ainsi que les nombreux maux sociaux et économiques qui en étaient soit la cause, soit l'effet", a déclaré M. Graziano da Silva.

"Mandela avait compris qu'un homme, une femme ou un enfant affamés ne peuvent être véritablement libres. Il avait compris que pour éliminer la faim, le problème n'était pas tant de produire davantage de nourriture, mais d'affirmer la volonté politique de donner aux populations un accès aux ressources et aux services qui leur sont indispensables pour acheter ou produire une nourriture saine et en quantité suffisante".

En 2009, l'ONU proclamait le 18 juillet "Journée internationale Nelson Mandela". Et M. Graziano da Silva a souligné que lors des célébrations de son 95ème anniversaire le 18 juillet dernier, le gouvernement sud-africain avait choisi à juste titre de mettre en lumière les questions de sécurité alimentaire et de nutrition, même si l'ancien père de la nation sud-africaine et militant contre l'apartheid était trop malade pour pouvoir y participer.
"Nelson Mandela a été pour moi personnellement une source d'inspiration durant les 30 ans que j'ai consacrés à améliorer la sécurité alimentaire dans le monde, et il continuera de nous animer dans notre travail à la FAO," a affirmé M. Graziano da Silva.

"Nous lui sommes redevables d'avoir élevé la voix contre la faim.
Mais nous le sommes surtout pour les 842 millions de personnes dans le monde qui souffrent de sous-alimentation chronique, afin de redoubler d'efforts pour éliminer la faim de notre vivant".
(Photo wikipedia)

jeudi 5 décembre 2013

Sénégal : « Processus électoral : les incohérences du Conseil des Ministres »

Le Conseil des Ministres du mardi 03 décembre 2013 a adopté au titre des textes législatifs et réglementaire :
  • « le projet de loi prorogeant le mandat des conseillers régionaux, des conseillers municipaux et des conseillers ruraux élus le 29 mars 2009 » ;
  • « le projet de loi portant code général des collectivités locales » ;
  • « le projet de décret fixant la date du prochain scrutin pour les élections départementales et municipales ».
Nous voudrions, malgré le respect que nous vouons à cette instance et à aux institutions, relever quelques incohérences dans la démarche.
D’abord, il faut préciser que le dernier renouvellement général du mandat des conseillers régionaux, municipaux et ruraux a eu lieu le 22 mars 2009 et non le 29 mars 2009 comme indiqué dans le communiqué cité plus haut.
Deuxièmement, la prorogation du mandat des élus locaux, étant une conséquence du report des élections, elle ne devrait logiquement être la décision initiale.   
Troisièmement, s’il est vrai qu’en vertu de l’article L.65, alinéa premier, « un décret fixe la date du scrutin général », il est tout aussi inconcevable qu’un décret puisse fixer la date d’élections non encore prévues par la loi électorale ou qui sont juste une vue de l’esprit. En effet les élections des conseillers départementaux évoquées ne sont encore instituées par aucune loi.
Quatrièmement, aux termes des dispositions actuelles du code électoral régissant les élections au suffrage universel, il est toujours prévu des élections régionales et rurales.
Cinquièmement il est bon de comprendre que « le projet de loi portant code général des collectivités locales » ne saurait suffire pour intégrer toute la dimension de la réforme de la décentralisation.
En conséquence, il serait judicieux de faire une nette différenciation entre l’Acte 3 de la décentralisation et le processus électoral.
A ce propos, en percevant clairement que l’Acte III de la décentralisation devait induire une refonte des collectivités territoriales, l’Alliance Jël Jël avait dès la mi-août 2013 suggéré d’anticiper les implications de cette réforme sur le processus électoral comme elle l’a réitéré dans une note d’audience avec le Chef de l’Etat au cours de la concertation sur cette réforme. Sous ce rapport, nous avions la certitude que « la Reformulation d’une cohérence territoriale rénovée » aurait entre autre pour conséquences : la fixation de la nouvelle carte électorale, la réédition de la quasi-totalité des cartes d’électeur ainsi que la redéfinition du mode d’accession au pouvoir local. Nous avions précisé une révision en profondeur du cadre légal en vue d’intégrer toutes ces implications dans le code des collectivités locales et le code électoral. 
C’est dire qu’une revue du code électoral s’impose!
Comme ce fut le cas avec la Refonte totale du fichier électoral, les impacts du découpage administratif sur le processus électoral…
Cette révision du code électoral devra se faire de manière consensuelle -comme Monsieur le Président de la République l’a voulu dans le cadre des concertations qu’il a initiées en fin octobre 2013- en intégrant non seulement les conclusions de l’Acte 3 de la Décentralisation mais aussi celles de la commission de réforme des institutions.
La commune d’arrondissement devra-t-elle rester une exception dans le dispositif ? Quel sera le mode de scrutin des conseillers départementaux? Combien de conseillers seront élus dans chaque ordre de collectivités locales ? Les candidatures indépendantes seront-elles finalement acceptées ?
Mais la nouvelle date retenue pour l’organisation des élections permet-elle d’engager de larges concertations sur le code électoral dans les limites des délais fixés par le Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance en son article 2, alinéa 1: "Aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six (6) mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques."
Dès lors, il y a trois options pour engager les concertations:
1.     Saisir directement l’Assemblée nationale pour qu’elle débatte de la question ;
2.     Ressusciter le Comité de Veille qu’on a voulu enterrer malgré son apport considérable sur la réforme et le suivi du processus électoral ;
3.    Convoquer l’ensemble des partis politiques légalement constitués, en sachant qu’ils sont actuellement plus de 200 ;
La seconde option semble convenir le mieux à la condition qu’on associe les autres familles politiques. Car le Comité de Veille, étant le seul cadre de dialogue,  avait conduit, en présence des experts électoraux, les travaux de la revue du code électoral du 27 juillet et 09 septembre 2011 pour déboucher sur un code électoral consensuel adopté par l’Assemblée nationale à l’exception de l’adoption du bulletin unique remise antérieurement en cause par le Gouvernement lors de la remise du rapport au Président de la République.

Dakar, le 4 décembre 2013
Ndiaga SYLLA, Premier Vice-président.
Tél : 77  652 22 32