Afrique sub-saharienne
Annexe au Rapport sur la mobilité
d’Ericsson
S’agissant de
télécommunications, l'Afrique sub-saharienne constitue véritablement une terre
d’opportunités. La région est l'un des marchés du mobile qui connaît la plus
forte croissance dans le monde et elle a fait de grands progrès en ce qui
concerne le développement des TIC (Technologies de l’Information et de la
Communication) et la croissance d’Internet.
La région est traditionnellement
un marché dominé par le texte et la voix, mais l'adoption croissante des
téléphones compatibles avec Internet permet de développer le marché des données.
Le téléphone mobile est l'appareil le plus utilisé parmi les consommateurs d’Afrique
sub-saharienne1.
Utilisateurs et appareils
Comportements des utilisateurs
Les utilisateurs de mobiles
en Afrique sub-saharienne utilisent principalement des services de
communication (voix, SMS, e-mail) sur leurs téléphones, avec, en tête des
usages, les SMS, suivis par les réseaux sociaux et la navigation sur Internet. L’interaction
avec les amis et la famille représente une partie importante de la consommation
en communication dans la région. Les activités sur les sites de médias sociaux
sont tirées par la communication avec
les amis, le partage d'information et le divertissement. Les jeunes de moins de
30 ans vivant en Afrique du Sud, au Nigeria et au Kenya sont les principaux
moteurs de l'activité dans les réseaux sociaux en Afrique sub-saharienne. Une
connexion Internet rapide et fiable joue un rôle essentiel dans la promotion des
activités de médias sociaux, tels que le téléchargement de vidéos et de photos
et la diffusion de contenu en (« streaming »)2.
Les médias sociaux en
Afrique sub-saharienne ne sont plus uniquement sur des plateformes
essentiellement basées sur le texte. Les consommateurs utilisent de plus en
plus les médias sociaux pour la publication et la lecture de vidéos.
La culture des
applications pour mobiles en Afrique sub-saharienne se développe fortement dans
la région. Les types d'applications les plus couramment téléchargés sont ceux liés
à la banque.
[1]
Ericsson ConsumerLab Analytical Platform (2013)
2 Ericsson ConsumerLab Analytical Platform (2013)
2 Ericsson ConsumerLab Analytical Platform (2013)
Les services financiers
mobiles ont un fort potentiel de croissance dans la région. Ceci est principalement
dû à une vaste gamme d'applications bancaires introduites sur le marché à la
fois par les opérateurs de téléphonie mobile et les banques, et par le fait que
beaucoup de gens n'ont pas accès aux banques traditionnelles.
Les consommateurs utilisent
encore ces services à un niveau très basique, mais leur adoption indique une
tendance croissante vers des options plus avancées. Ce secteur favorise, en
Afrique sub-saharienne, l'intégration dans l'écosystème du mobile et encourage
l'inclusion financière dans la région, d’où le besoin d’adopter et de
communiquer aux utilisateurs des modes de paiement plus pratiques et tournés
vers l’avenir. Cela pourrait accroître la sensibilisation ainsi que
l'utilisation de ces services2.
Les appareils mobiles
En Afrique sub-saharienne,
le téléphone mobile est l'appareil le plus fréquemment utilisé pour les
communications vocales et l’accès à Internet. Ceci s’explique principalement par
le manque d'infrastructures fixes dans la région et un coût relativement bas des
appareils.
Aujourd'hui, la région
est dominée par les téléphones basiques, mais les smartphones sont de plus en
plus utilisés. Ceux-ci, avec leurs capacités multiples, se sont avéré être des acteurs
du changement dans l'industrie mobile de l'Afrique sub-saharienne. Ils ont permis
l'intégration des individus, des entreprises et de la société grâce à
l'innovation, et ont, en outre, favorisé la connectivité. Même si les avantages
potentiels du smartphone sont énormes, l’appareil est encore considéré comme
inabordable compte tenu du coût de la vie. C'est ce facteur socio-économique
qui est le moteur de l'introduction et de la consommation des smartphones bas
de gamme.
Le développement des
smartphones en Afrique sub-saharienne au cours des six prochaines années et
au-delà sera relativement rapide. Il sera conduit en partie par les smartphones
« low-cost » qui arrivent sur le marché et par la demande croissante
de services associés aux appareils mobiles.
Les abonnements mobiles
A la fin 2019, 80 % des abonnements mobiles seront compatibles 3G et 4G.
Le taux de pénétration du
mobile en Afrique sub-saharienne était d'environ 70 % au 3e trimestre
2013 - beaucoup plus faible que la moyenne mondiale de 92 %. Cependant, avec la
révolution mobile qui se déroule actuellement dans toute la région, le taux de
pénétration du mobile va augmenter.
En Afrique subsaharienne,
les pays ayant connu la plus forte augmentation nette du nombre d’abonnements
mobiles au 3e trimestre 2013 sont, dans l’ordre : le Nigeria, la République
démocratique du Congo, le Mali et le Ghana. Concernant le nombre d'abonnements
mobiles par pays, le Nigeria arrive en tête, suivi par l'Afrique du Sud, le
Kenya, le Ghana et la Tanzanie.
Selon les prévisions, le
nombre total des abonnements mobiles devrait augmenter de plus de 560 millions
en 2013 à environ 930 millions à la fin de 2019.
Le fait que les
consommateurs de la région aient adopté la révolution mobile a provoqué
d’importants changements dans l'industrie globale des télécommunications. Par
exemple, certains opérateurs traditionnels de téléphonie fixe ont diversifié
leurs portefeuilles de produits pour inclure la connexion mobile à haut débit.
L’Afrique subsaharienne
fait de grands progrès dans son évolution à partir des réseaux GSM/EDGE, avec
de nombreux opérateurs qui mettent à niveau leurs systèmes (WCDMA/HSPA et LTE).
Avec l'augmentation du trafic de données mobiles, et des attentes accrues en
matière d’offres d’applications, l’amélioration des performances du réseau sera
impérative.
En 2013, plus de 85 % des
abonnements de téléphonie mobile dans la région devraient être GSM/EDGE.
Aujourd'hui, le marché de la téléphonie mobile de la région est dominé par les
téléphones basiques (2G). Au cours des prochaines années, il y aura une
augmentation significative du nombre de smartphones. La majorité des primo-utilisateurs
de smartphones seront probablement en mesure d’acheter seulement des modèles
bas de gamme fonctionnant sur les réseaux 3G. Comme le marché des smartphones
est tiré par des appareils compatibles 3G, il faudra du temps pour remplacer
les versions LTE. Cela contribuera à l'augmentation du nombre d'abonnements
WCDMA/HSPA, plutôt que les abonnements LTE. À la fin de 2019, il y aura plus de
600 millions d'abonnements WCDMA/HSPA, constituant 65 % des abonnements de
téléphonie mobile. Les GSM/EDGE représenteront un peu plus de 20 %, mais la
technologie sera toujours importante, car elle viendra compléter celles des
WCDMA/HSPA et la couverture du réseau LTE. L'adoption de la technologie LTE
dans la région à partir de 2013 sera relativement lente, mais il y aura un
modèle de croissance stable.
Les abonnements mobiles n’incluent pas les abonnements M2M (“Machine to
Machine”).
Trafic
mobile et couverture
Multiplication par 17 du trafic de données
par mobile entre 2013 et 2019
Perspectives du trafic mobile
La tendance à l'augmentation du nombre de connexions mobiles et d’activités axées sur les données va conduire à une augmentation substantielle du trafic de données mobiles.
La tendance à l'augmentation du nombre de connexions mobiles et d’activités axées sur les données va conduire à une augmentation substantielle du trafic de données mobiles.
On estime que le trafic
de données mobiles de la région sera multiplié par 17 entre 2013 et 2019.
Globalement, le trafic de données mobiles sera multiplié par 10 au cours de la
même période. Il sera tiré principalement par l'adoption des smartphones ainsi
que par la consommation accrue de vidéos.
Couverture de la population
La couverture du réseau mobile est en constante augmentation parallèlement au déploiement des stations. La zone dans laquelle un utilisateur bénéficie d’un signal suffisant pour se connecter à un réseau mobile est appelée couverture de la population. Il convient de noter que la possibilité d'utiliser la technologie est soumise à d'autres facteurs, tels que l'accès à des appareils et à des abonnements.
La couverture du réseau mobile est en constante augmentation parallèlement au déploiement des stations. La zone dans laquelle un utilisateur bénéficie d’un signal suffisant pour se connecter à un réseau mobile est appelée couverture de la population. Il convient de noter que la possibilité d'utiliser la technologie est soumise à d'autres facteurs, tels que l'accès à des appareils et à des abonnements.
Le GSM est la technologie
dominante dans tous les pays de l'Afrique sub-saharienne en 2013, avec une LTE peu
ou pas présente. La technologie WCDMA/HSPA sera déployée et couvrira 65 % de
la population en 2019. Il y aura de grandes différences au sein de l'Afrique
sub-saharienne, l'Afrique du Sud, le Nigeria, l'Angola et le Kenya étant en
tête du déploiement WCDMA/HSPA. En 2019, la LTE montrera une présence plus
marquée dans la région qu'aujourd'hui.
Même si la LTE est plus
rapide et plus efficace, le coût de la vie dans le marché de l'Afrique
sub-saharienne entrainera une adoption plus lente de cette technologie. Les
consommateurs de la région possèdent principalement des appareils compatibles
2G, avec la 3G souvent considérée comme la prochaine étape logique. Les
opérateurs peuvent donc être réticents à investir massivement dans des
technologies comme la LTE, alors que la demande ne s’est pas encore pleinement
concrétisée.
Le contenu de ce document est basé sur un certain nombre d’hypothèses théoriques
et Ericsson ne pourra être tenu pour
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de ce document à sa seule discrétion et ne sera pas responsable des
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(Source Ericsson)
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