(Dakar, le 19 décembre 2013) - Le Conseil des Organisations non gouvernementales d'Appui
au Développement (CONGAD) constate avec regret que depuis un mois, les universités
de Dakar, Saint Louis, Thiès, Bambey et Ziguinchor subissent encore une fois
des perturbations consécutives à des manifestations d’étudiants.
Ces derniers désapprouvent principalement l’augmentation des frais d’inscription intervenue dans le cadre de la réforme de l’enseignement supérieur qui a fait l’objet de larges concertations avant son application. Les manifestations récurrentes contre cette partie de la réforme ont malheureusement été marquées par des saccages multiples suivis de violentes répressions menées par les forces de l’ordre, occasionnant des blessures graves et des arrestations.
Ces derniers désapprouvent principalement l’augmentation des frais d’inscription intervenue dans le cadre de la réforme de l’enseignement supérieur qui a fait l’objet de larges concertations avant son application. Les manifestations récurrentes contre cette partie de la réforme ont malheureusement été marquées par des saccages multiples suivis de violentes répressions menées par les forces de l’ordre, occasionnant des blessures graves et des arrestations.
Face à cette montée de la
violence dans l’espace universitaire, le CONGAD estime qu’il est temps que
toutes les parties se concertent pour trouver une solution définitive aux
points de désaccord notés ou susceptibles de surgir au cours de l’application
de la réforme de l’enseignement supérieur dans les prochains mois.
Cette réforme initiée par la
concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur initiée par le
Gouvernement est un acquis non négligeable et ouvre d’intéressantes
perspectives. Mais au vu des réactions des étudiants en cette première année
d’application de ladite réforme, le risque est réel de voir le Sénégal
enregistrer encore une fois des retards graves et préjudiciables sur son
programme universitaire. Une telle situation n’épargnerait aucun segment
universitaire.
Sans compter les tensions sociales et autres formes d’instabilités, celle politique notamment que les révoltes estudiantines ont, de nature, l’habitude de provoquer dans un pays. Non plus, de cette crise universitaire en balbutiement, le Gouvernement n’en sortirait pas grandi face à ses partenaires techniques et financiers qui ont accepté de participer au financement de notre enseignement supérieur.
Sans compter les tensions sociales et autres formes d’instabilités, celle politique notamment que les révoltes estudiantines ont, de nature, l’habitude de provoquer dans un pays. Non plus, de cette crise universitaire en balbutiement, le Gouvernement n’en sortirait pas grandi face à ses partenaires techniques et financiers qui ont accepté de participer au financement de notre enseignement supérieur.
C’est la raison pour laquelle le
CONGAD invite toutes les parties prenantes à faire un front commun contre la
violence sous toutes ses formes, à la bannir de l’espace universitaire et à se
réunir autour d’une table. A cet effet, le CONGAD offre sa bonne volonté, pour
mener les médiations devant mener à un dialogue fécond et constructif.
Nous encouragerons également
toute initiative populaire allant dans ce sens, notamment celles pouvant émaner
des autorités religieuses et coutumières.
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