vendredi 25 janvier 2013

Google prépare un moteur de recherche intelligent

La recherche Google devient plus intuitive avec le knowledge graph

Dakar, Sénégal – 23 janvier 2013, On connait la puissance du moteur de recherche Google  avec plus de 30 000 milliards d’URL indexées.  Aujourd’hui le géant américain innove encore avec une toute nouvelle étape du développement de la recherche.

La nouvelle vision de l'avenir de la recherche passe d'un simple moteur de recherche basé sur la correspondance entre des mots clés, à un système véritablement intelligent et capable de comprendre  les questions des internautes.

Comme l’explique Amit Singhal, vice président de Google en charge de la recherche, dans le cadre du projet Google Knowledge Graph, « nous avons mis au point une technologie permettant à notre moteur de recherche de reconnaître toutes les choses qui nous entourent, des montagnes russes aux artistes célèbres en passant par les lacs, tout en établissant des liens entre ces différentes entités. »

 « Notre objectif est de construire un jour un ordinateur … capable de vous conseiller d'emporter un parapluie si vous vous rendez à Londres le lendemain et que les prévisions sont à la pluie, ou de vous proposer un article que vous n'avez pas encore lu sur votre joueur de handball préféré. Vous pourriez même, dans le futur, avoir une conversation élaborée avec votre ordinateur’’ a-t-il poursuivi.

Faire penser les ordinateurs comme des humains
Pour Tidiane Deme, responsable de Google en Afrique Francophone, l’objectif du projet Knowledge graph c’est de rendre le moteur de recherche Google « plus intelligent, pour qu'il "pense" davantage comme nous autres, humains. Voilà ce à quoi nous nous employons »

Le Knowledge Graph se matérialise par un nouveau panneau qui apparaît sur le côté droit d’une page de résultats lorsque la requête correspond à une « entité » avec laquelle le moteur de recherche a établi un lien. Tapez Le nom du Président Macky Sall et vous obtiendrez une fiche de synthèse indiquant ses date et lieu de naissance, sa taille, le nom de ses enfants, celui de sa conjointe, le tout accompagné d’une série de photos.


 Trouvez ce que vous cherchez
Les mots peuvent être ambigüs. Lorsque vous écrivez Faidherbe, faites-vous référence au célèbre pont de St Louis ou au gouverneur Louis Faidherbe ou encore au lycée Faidherbe,? Désormais, Google comprend la différence, et peut ajuster vos résultats de recherche pour les restreindre à l’entité qui vous intéresse. Il vous suffit de cliquer sur l’un des liens qui apparaissent à droite de la page de résultats pour faire cette sélection.
Grâce au Knowledge Graph, Google peut mieux comprendre votre requête, ce qui nous permet de faire une synthèse du contenu pertinent qui s’y rapporte (comme par exemple quelques faits clés qui sont susceptibles de vous intéresser pour cette entité précise). Par exemple, si vous effectuez une recherche sur Youssou Ndour, vous verrez s’afficher sa date de naissance, mais aussi des détails sur ses albums, et d’autres informations utiles.

A propos de Google
Les recherches innovantes de Google permettent de connecter des millions de personnes dans le monde tous les jours. Fondée en 1998  Larry Page et Serge Brin  des  étudiants doctorants de l’université de Stanford, Google est considéré aujourd’hui comme  le premier site  par les plus grands marchés mondiaux. Le programme de publicité très ciblée de Google  offre des opportunités d’affaires diverses et variées avec des résultats  quantifiables tout en renforçant l’expérience globale des usagers du web. Le quartier général de Google se trouve dans la Silicon Valley. Google a aussi des bureaux dans les Amériques, en Europe et en Asie.



Contacts presse:
Dorothy Ooko - Google
email: dorothyooko@google.com


Boubacar M. Bâ
Conseiller en communication
Tel +221 33 820 94 60 / Cel +221 77 485 72 64

Greenpeace félicite le Président Macky Sall pour son Prix "Excellence in National Stewardship of the Ocean"

Greenpeace présente toutes ses félicitations au Président Macky Sall qui vient de remporter le Prix "Excellence in National Stewardship of the Ocean 1 " de la 6ème Edition des Peter Benchley Ocean Awards.
Ce prix est attribué chaque année au représentant d'une nation dont les politiques contribuent à la protection et la restauration des océans, au profit des communautés qui en dépendent.
«Depuis son arrivée à la tête du Sénégal, le Président Macky Sall a posé des actes forts et courageux qui vont dans le sens de la préservation des pêcheries du pays. Ce prix est une reconnaissance de son engagement politique », a déclaré Micheal Obrien Onyeka, Directeur Exécutif de Greenpeace Afrique.
Entre autres mesures prises par le Président Sall, on peut noter l’annulation, au mois d’avril 2012, de 29 autorisations1 de pêche illégales octroyées par l’ancien régime à des chalutiers pélagiques étrangers qui pillaient les ressources marines et mettaient en danger les moyens de subsistances des communautés de pêcheurs artisans.
Il s'y ajoute sa décision de fermer les eaux sous juridiction sénégalaise aux chalutiers pélagiques pour une durée d’au moins une année.   
Ses interventions lors de la 42ème Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable (RIO+20) et la 16ème Conférence de la Francophonie ont placé son engagement au-delà de nos frontières.
Greenpeace, qui a proposé la candidature du Président Macky Sall au comité de sélection, l’encourage et l’invite à porter le combat de la promotion des réserves marines et de la bonne gouvernance dans la gestion des ressources halieutiques au plan régional.  
Contacts :
 . Ahmed DIAME, Chargé de Campagne Océans Greenpeace Afrique.
Tel: 221 77 3328994. Mail: ahmed.diame@greenpeace.org
. Bakary Coulibaly, Chargé de communication Greenpeace Afrique.
Tél : +22177 3336265. Mail: bkouliba@greenpeace.org
Notes de l'Editeur:
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President Macky Sall has been nominated for the Award "Excellence in National Stewardship of the Ocean"-Greenpeace welcomes
Dakar, 24 January 2013 - Greenpeace presents its congratulations to President Macky Sall who just won the award "Excellence in National Stewardship of the Ocean 1" IN the 6th Edition of the Peter Benchley Ocean Awards.
This annual award is given to the representative of a nation whose policies contribute to the protection and restoration of THE oceans for the benefit of  the communities that depend on that for their ²food and livelihoods.
"Since the beginning of his leadership of Senegal, President Macky Sall has made strong and courageous decisions that go in the direction of preserving the nation's fisheries. This award is a recognition of his political commitment, "said Michael Obrien Onyeka, Executive Director of Greenpeace Africa.
Among the notable measures taken by President Sall are the cancellation, in April 2012, of 29 illegal fishing authorizations 2 granted by the former government to foreign pelagic trawlers which where plundering marine resources and endangering the livelihoods of artisanal fishing communities. In addition, he decided to close the waters under Senegalese jurisdiction to pelagic trawlers for a period of at least one year.
During the 42nd United Nations Conference on Sustainable development (RIO+20) and the 16th Conference of "Francophonie" Macky Sall demonstrated his commitment in the international arena.
Greenpeace, which proposed President Macky Sall to the selection committee, wishes to see him continue to promote marine reserves and good governance in fishery resources management at the regional level.
Contacts:
Ahmed Diame, Greenpeace Oceans Campaigner Africa. Tel: +221773328994. ahmed.diame@greenpeace.org
Bakary Coulibaly, Oceans Communications Officer Greenpeace Africa. Tel: +221 773336265. bkouliba@greenpeace.org
Note to Editor:

mercredi 16 janvier 2013

L'actu éco en vrac

 

LES ECHOS DE LA COMMERCIALISATION DU COTON GRAINE AU 12/01/2013

Dispositif et Performance de collecte :
Durant la deuxième semaine de l’année 2013 (du 07 au 12 Janvier), le dispositif de collecte était composé de 35 équipes : dix équipes à Vélingara, neuf équipes à Kolda, dix équipes à Tambacounda, trois à Kahone et trois équipes à Kédougou. Le lundi 14 janvier le dispositif de collecte devrait être en mesure de tourner à plein régime, la dernière équipe de Saraya devant entrer en action pour porter le nombre d’équipes de Kédougou à quatre et compléter le dispositif de collecte tel qu’initialement prévu.
Les objectifs de collecte pour la semaine N°2 étaient de 3 368 tonnes pour 6 jours de collecte.
Les objectifs d’évacuation de la semaine ont été réalisés à 76.97% contre 72.39% la précédente semaine, soit 2 591,940 tonnes évacuées. Ceci atteste d’une faible amélioration des performances de collecte qui restent inférieures aux objectifs. La performance de la collecte pour cette semaine a été limitée par les facteurs suivants : panne au niveau de l’usine de Kolda qui a induit une rupture de containers et perturbé la chaîne logistique, pannes de camion récurrentes du fait de l’âge du parc de camions, transfert du groupe électrogène de Kédougou vers Kolda etc. Selon les usines, le niveau de performance enregistré est illustré par le graphique ci-dessous qui montre que les zones les moins performantes en termes de cadence d’achat sont Kahone et Kolda, les secteurs de Nioro, Médina Yéro Foula et Kolda ayant des rythmes de collecte relativement faibles, du fait du faible tonnage polarisé par les points de collecte.
Déroulement de la commercialisation et suivi des indicateurs


Après sept semaines de collecte, la production totale collectée est de 12 839, 850 tonnes contre 8 878, 216 tonnes évacués dans les usines à la même date en 2011. 98.8% de cette production collectée a été évacué en fin de semaine soit 12 839,850 Tonnes.
Le tonnage moyen par attelage est de 17 951 kg (Kahone : 14 766 ; Tamba : 17 513 ; Vélingara : 19 597 ; Kolda : 16 436 et Kédougou : 17 627).
La performance de collecte mesurée par le taux de réalisation des objectifs de collecte est de 77% contre 70% la précédente semaine (Kahone : 34% ; Tamba : 68%; Vélingara : 90%; Kolda : 81% et Kédougou : 85%).
Productivité agronomique : après collecte de 41% de la production attendue, une tendance à la confirmation des prévisions
475 marchés ont été touchés ; sur un total de 1143 soit un taux de couverture de 41%. Les rendements affichés sont à 976 kg/ha ; sur un rendement  prévu de ces marchés de  942 kg/ha ; soit une tendance de +4% des prévisions de collecte.
-         Région de Kahone : -11%
-         Région de Tamba : +8.8%
-         Région de Vélingara : +1,7%
-         Région de Kolda : +6.6 %
-         Région de Kédougou : +5.4%
Sur 94 marchés terminés (167 GPC) la tendance est un dépassement de +3.4% des prévisions avec un taux de remboursement de 96.5% de la dette des cotonculteurs.
Un Suivi attentif de la Qualité du Coton Graine
La récolte manuelle, la systématisation de la récolte avec des sacs de récolte en coton, de l’usage de toiles d’achats et de bâches de séparation en coton et le triage à la récolte du coton ont permis de maintenir la bonne qualité du coton. Toutes les équipes sont mobilisées pour un bon classement du Coton graine afin d’assurer l’homogénéité des lots depuis le chargement au marché jusqu’au client final. Un dispositif de suivi permanent est actif au niveau de l’ensemble des points de collecte avec un triage lors de la mise en toile et des chargements.
Un égrenage optimum  pour l’atteinte des valeurs cibles
Sur un poids total évacué dans les différentes usines de 12 839,850 tonnes, le tonnage égrené est de 11 685,062 tonnes soit 91% du tonnage évacué. Le ratio du tonnage évacué qui a été égrené est le suivant :
  • Usine de Kahone 49.2% contre 34% la semaine précédente;
  • Usine « Joseph Dione » de Tambacounda 95 % contre 92% la semaine précédente ;
  • Usine de Vélingara 94.6% contre 96% semaine précédente ;
  • Usine « Mamadou L Diallo » de Kédougou 81% contre 75% la semaine précédente;
  • Usine « Hiima Baldé » de Kolda 90 % contre 84% la semaine précédente.
La performance de l’égrenage durant cette semaine a été affectée par l’arrêt généralisé de la fourniture d’énergie par la SENELEC sur les localités de Tambacounda, Vélingara et Kolda pour une durée moyenne de 1 h 30 mn à Tambacounda, 8 h 30 mn à Vélingara et 9 h à Kolda  ce qui a nécessité un recours coûteux au groupe électrogène à l’usine de Vélingara.
La contreperformance  de Vélingara a été occasionnée, d’une part, par une défaillance au niveau des portes de presse réparée en 5 heures et d’autre part par une panne des égreneuses, entrainant un arrêt pour réparation de 6 heures. Pour l’usine de Kolda il ya eu une fissure de la colonne de presse,  dont la réparation a nécessité 4 heures d’arrêt.
L’égrenage de la semaine se caractérise par une légère baisse de la qualité sur Vélingara, due à la qualité du coton graine reçue, accentuée par un taux d’humidité élevé situé en moyenne 9.5%.
La performance de l’égrenage durant cette semaine est reflétée à travers les indicateurs suivants :
  • Un Rendement Fibre Net de 42.05 % contre 42 % à la fin de la semaine précédente:
  • Un rendement graine de 54.65 contre 54.72 à la fin de la précédente semaine
  • Une perte après égrenage de 1.09 contre 1.07 à la fin de la précédente semaine.
L’évolution de l’égrenage est le suivant durant cette semaine :
  • Usine Kahone
-      Le rendement fibre de la semaine  connait une nette progression 42.79%,  contre  42.51% à la fin de la semaine précédente
-      Le rendement graine connait une légère diminution 53.71% contre 54.05% à la fin de la semaine précédente
-      Le taux de déchets de 2.34% alors qu’ils étaient de 3.44% à la fin de la semaine précédente.
  • Usine Joseph Dione de Tamba
-      Rendement fibre  de 42.22% contre 41.84%  la semaine précédente, un rendement graine de 55.16% contre 55.07% la semaine précédente.
-      Le taux de déchets est de 2.4% contre 2.54% à la fin de la semaine précédente
  • Usine de Vélingara
-         Rendement fibre de 41.73% contre 41.81%
-         Un rendement graine de 54.65% contre 54.66%
-         Un taux de déchets de 0.93%contre 1.12%
  • Usine Mamadou L Diallo de Kédougou
    • Rendement fibre de 42.93% contre 42.67%,
    • Rendement graine de 55.12% contre 55.21%
    • Un taux de déchets de 0.10% contre 0.82%
    • Usine Hiima Baldé de Kolda
      • Rendement fibre 42.42% contre 42.34%  la dernière semaine.
      • Rendement graine 54.02 %contre 54.04%
      • Un taux de déchets de 1.76% contre 1.25%
      • L’unité de production de semences délintées de coton :
L’activité de production de la semence délintée a démarré le 2 janvier 2013 pour une production cible  de 1 800 tonnes en graine délintée dont 800 Tonnes pour les besoins du plan de campagne 2013/2014 et 1000 T pour l’exportation. Trois quarts de 8 heures assurent le fonctionnement de l’unité par jour et à feu continu.
La situation au 13 janvier se décrit comme suit :
-         Entrées graine vêtue 242, 120 Tonnes
-         Production semences délintée 165,260 Tonnes
-         Rendement de production semence délintée 68.25%
Un Dispositif de Financement et Paie en marche
Le financement reçu jusqu’à cette date est de Un milliard Trois Cent millions de Franc CFA (1 300 000 000 FCFA). A ce jour le tonnage payé est de 6 563,285 tonnes soit 50% du tonnage collecté. Pour 494 GPC déjà payés, 330 GPC (soit 67%) l’ont été dans des délais n’excédant pas cinq jours après livraison du CG. Des difficultés pour la réalisation des objectifs de payer tous les GPC en 3 jours après la fin de la collecte sont notées à cause des retards dans les virements bancaires, de  la non disponibilité de la gendarmerie au niveau de Kédougou et de l’existence d’une seule équipe de paie pour Tambacounda et Kahone. Des dispositions sont prises pour palier être conforme au dispositif de paie, dénommé «Peese-Yoba »,  bien apprécié des cotonculteurs.
Les fonds injectés dans les villages cotonniers déjà payés sont de 1 070 671 786 FCFA.

Sucess Story
Yero Baldé, 58 ans, Gestionnaire du GPC de Sankania
Latitude 12° 57’36.9’’ N Longitude 14°10’39.2’’ W
Secteur DABO, Région Vélingara/Kolda
Superficie Réalisé : 4 ha Production commercialisée : 7 640 kg Rendement réalisé : 1 910 Kg/ha
Qualité du Coton : 1er Choix (Coton Blanc et sans d’impuretés et de tâches)
Revenu Brut : 1 948 200 FCFA Revenu Net : 1 508 150 FCFA
Revenu Net à l’Ha : 377 037 FCFA/Ha
Réactions du Producteur
« Ma connaissance de la nécessité d’appliquer correctement les recommandations des encadreurs de la SODEFITEX me vaut de réaliser chaque année de tels résultats. A cela s’ajoute le semis précoce de mes parcelles ».





mardi 15 janvier 2013

Semences de qualité et sécurité alimentaire au Sud-Soudan La France aux côtés de la FAO pour améliorer les moyens d’existence des agriculteurs

Un nouveau projet de développement agricole en République du Sud-Soudan aide les agriculteurs vulnérables à améliorer leurs moyens d'existence grâce à des semences de qualité qui permettent d'obtenir de meilleurs rendements.

Avec le soutien de la France, la FAO joint ses efforts à ceux du ministère de l'Agriculture du Sud-Soudan pour mettre en œuvre ce projet un an durant dans plusieurs provinces.

D'une valeur de plus de 612 000 dollars (500 000 euros), ce projet permettra de former les agriculteurs dans les domaines de la production, du stockage et de la commercialisation de semences et boutures de qualité pour ce qui a trait à différentes cultures de subsistance, notamment le sorgho, le maïs, le manioc et le niébé. Le projet permettra également d'augmenter la disponibilité des semences au grand bénéfice des agriculteurs les plus vulnérables du Sud-Soudan.

Des décennies de conflit et de déplacements de population ont perturbé l'accès des agriculteurs aux semences et boutures de qualité et érodé leur connaissance des techniques de production de semences. Ensemble, ces facteurs ont gravement affecté la productivité des cultures et les moyens d'existence des agriculteurs.

«Les semences sont d'une importance primordiale pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des agriculteurs du Sud-Soudan et des communautés rurales», a déclaré Sue Lautze qui dirige la Représentation de la FAO à Juba. «Bien que l'insécurité alimentaire soit largement diffuse, le pays est déterminé à assurer la sécurité alimentaire pour tous dès que possible et les semences sont une composante essentielle pour réaliser cette grande ambition.»

Le projet couvre plus de 5 000 ménages agricoles vulnérables, soit quelque 30 000 personnes, ainsi que 400 producteurs de semences. Les bénéficiaires, dont la moitié sont des femmes, vivent dans les provinces de l'Equatoria centrale, de l'Equatoria occidentale, des Lacs, du Bahr el-Ghazal occidental et du Bahr el-Ghazal septentrional.

Un besoin de réhabilitation
«Nous savons que le secteur semencier formel au Sud-Soudan est sous-développé et qu'il a désespérément besoin de réhabilitation», a déclaré Michael Legge, ministre de l'Agriculture et des Forêts de l'Equatoria centrale. «Le Sud-Soudan dépend largement des pays voisins pour les semences certifiées, ce qui est coûteux, alors que les agriculteurs comptent sur le secteur semencier informel».

Plus de 90 pour cent des paysans sud-soudanais continuent de dépendre du système semencier informel qui repose essentiellement sur les semences conservées à la ferme (42 pour cent), les réseaux sociaux (26 pour cent) et les marchés locaux (22 pour cent). En règle générale, les agriculteurs utilisent des semences conservées à plusieurs reprises d'une saison à l'autre, ce qui tend à éroder la pureté génétique des semences.

On estime que pour être bien approvisionnées en semences, les familles des agriculteurs doivent avoir accès à une quantité suffisante de graines de qualité acceptable et disponibles en temps opportun pour la plantation. Ces trois éléments essentiels de la sécurité semencière (accès, qualité et disponibilité) sont autant de motifs de préoccupation au Sud-Soudan.

L'amélioration de la capacité du pays à produire des semences de qualité permettrait d'injecter de l'argent dans l'économie locale et de diffuser une formation qui profiterait aux agriculteurs pour les années à venir.

Développer les capacités techniques
«Grâce à ce projet, la FAO vise non seulement à réduire le nombre de ménages touchés par l'insécurité alimentaire en améliorant la disponibilité et l'accès aux semences de qualité produites localement, mais également à améliorer les revenus et les compétences des producteurs de semences", a déclaré Joseph Okidi, expert de la FAO au Sud-Soudan.

Les capacités techniques en matière de production de semences de qualité, en particulier chez les jeunes et même au sein des administrations publiques, sont très limitées. Le projet comprendra l'organisation de foires aux semences, le développement des compétences au sein des entreprises de production de semences, la distribution d'intrants et des programmes de formation dans les fermes-écoles.
Il permettra également d'augmenter la surface des terres consacrées à la multiplication des semences de qualité. Une réussite
La FAO soutient le secteur semencier au Sud-Soudan depuis plusieurs années. En 2011, près de 5 000 ménages vulnérables, 513 producteurs de semences et 23 agents de vulgarisation ont bénéficié d'un projet similaire financé par la France. «Grâce au soutien de la FAO, notre groupe d'agriculteurs a, dans un élan de solidarité, réuni assez d'argent pour acheter quatre taureaux. Nous les avons attelés par paire pour labourer nos champs», a indiqué Lou Marial, un agriculteur d'Adwel, comté de Rumbek Est dans la province des Lacs, qui a bénéficié du projet mis en œuvre en 2011.

«Nous avons réussi à élargir notre zone de production et nous nous attendons à une récolte bien plus importante cette année», a ajouté Lou Marial.

«C'est un réel plaisir de voir comment notre soutien a débouché sur une telle production de semences», a déclaré Laetitia Tremel, chargée de programme à l'Ambassade de France à Juba.

Le projet de 2011 a permis de produire plus de 350 tonnes de semences et boutures de qualité et injecté quelque 300 000 dollars dans l'économie locale.
Bien que le Sud-Soudan ait un énorme potentiel agricole, il est loin d'être en situation de sécurité alimentaire. Le secteur semencier est un outil essentiel pour éradiquer la faim et la FAO et le Gouvernement français ont travaillé de concert pour développer ce secteur durablement.
[PR 02-13 FR]
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jeudi 10 janvier 2013

CES à LAS VEGAS : Ericsson et le célèbre DJ Avicii s?allient pour définir de nouvelles tendances musicales

·    Hier à 15h00 sur le stand Ericsson (n° 13638) du Consumer Electronics Show, le salon high-tech de Las Vegas : annonce du projet avec l?artiste Avicii, en présence d?un invité spécial : le manager et associé d'Avicii, Ash.
·   A travers ce projet, Ericsson et le célèbre DJ et producteur Avicii vont créer le premier tube mondial en collaboration ouverte (crowdsourcing).

·    A compter du 9 janvier, grâce à des connexions fournies par Ericsson, les fans d'Avicii auront la possibilité de participer à la création de ce tube musical.

·   Ce projet montre une industrie de la musique à l'avant-garde des nouveaux modèles économiques et des environnements collaboratifs au sein de la Société en Réseau.

En collaboration avec le célèbre DJ et producteur Avicii, Ericsson lance une expérience destinée à montrer comment la société en réseau peut se poser en vecteur de l?innovation et de la transformation d'activités.
 
La société en réseau, c'est pour Ericsson la description d'un monde où la connectivité en temps réel entre les personnes, les lieux et les objets permet de créer de nouvelles façons de travailler et d'accéder au divertissement.

Avicii est un jeune artiste progressiste qui a déjà exploré de nouvelles manières de travailler et de créer de la musique. Suite au lancement de ses deux derniers singles, sous le label Universal Music Suède, le nombre de ses fans est passé de zéro à des dizaines de millions uniquement via les médias sociaux. Récemment, le magazine Forbes l'a classé à la deuxième place des artistes de moins de 30 ans les plus influents.

L'expertise d'Ericsson en matière de connectivité mondiale va permettre d'insuffler la dynamique de ce projet dont la première étape consiste à demander aux fans d'Avicii et producteurs du monde entier d?envoyer des fichiers son sur Internet. Le projet, baptisé? Avicii x You?, sera lancé le 9 janvier au niveau mondial. A partir du contenu (lignes de basse, effets, mélodies, rythmes, voix, etc.) ainsi recueilli auprès des différents contributeurs, Avicii réalisera le premier morceau créé en collaboration ouverte (crowdsourcing). La date de diffusion de cette nouvelle œuvre de l?artiste suédois est prévue le 26 février 2013.

Avicii se dit « ravi de pouvoir impliquer ses fans dans le processus créatif. » Selon lui, « ce projet va porter la production et la distribution musicales ? et probablement la performance ? à un niveau supérieur. »

Ash, manager et associé d'Avicii, commente : « Avec le projet? Avicii x You?, nous tentons une nouvelle fois d'opérer un changement de paradigme et de réaliser une première grâce aux possibilités offertes aujourd'hui par la technologie des médias sociaux. Notre espoir est bien entendu d'éveiller l'attention du public sur les talents exceptionnels d'Avicii, mais également sur la scène musicale électronique et de montrer que la production musicale n'est pas exclusivement réservée aux musiciens professionnels. C'est un projet amusant, source d'inspiration pour le monde, et un bel exemple d'engagement communautaire. »

Per Sundin, directeur général d'Universal Music en Suède, a déclaré: « L'industrie musicale a énormément changé sous l'effet des technologies de l'information et de la communication. Aujourd'hui, ce qui importe c'est de saisir les nouvelles opportunités et de savoir s'adapter aux nouvelles méthodes de production, commercialisation et distribution de la musique. Ce projet a cela d'intéressant qu'il permet de créer un rapprochement entre l'artiste et ses fans. En combinant les talents de chacun ? ceux d'Avicii, de ses fans, d'Ericsson et d'Universal Music ? il va contribuer à la transformation de l'industrie de la musique. »

En tant que leader dans le domaine des technologies réseaux et des services, Ericsson a contribué à la transformation de bon nombre d'industries, parmi lesquelles celle du divertissement. Son expérience dans les communications mobiles va jouer un rôle essentiel dans ce projet. Arun Bhikshesvaran, directeur Marketing chez Ericsson, explique : « D'ici 2018, nous nous attendons à ce que le trafic de données mobiles soit multiplié par 12. Et comme nous le savons tous, ce sont la vidéo et la musique qui contribuent le plus à cette explosion du trafic. Le divertissement repose donc sur la capacité de nos réseaux à fonctionner aussi efficacement et puissamment que possible. »

« Ce projet va servir de tremplin pour mobiliser nos clients autour d'une problématique qui concerne chaque opérateur dans le monde : celle de savoir comment améliorer l'activité en offrant une meilleure expérience du divertissement », affirme Arun Bhikshesvaran.

« L'industrie de la musique a osé le changement face à l'effet perturbateur créé par Internet. S'ouvrir ainsi au changement lui a permis de prendre un nouveau virage. Nous pensons que cet exemple nous sera très utile, car il nous permettra de montrer à nos clients et partenaires dans d'autres secteurs industriels les opportunités de transformation qui leur sont offertes par la société en réseau », dit-il en conclusion.

Accéder à la plateforme du projet Avicii x You : www.aviciixyou.com

Télécharger le rapport sur la mobilité d?Ericsson : Ericsson Mobility Report

Télécharger des photos et vidéos en haute définition : www.ericsson.com/press


A propos d"Ericsson

Leader mondial des technologies et des services de communication, Ericsson participe à l?émergence de la Société en Réseau. Ses solutions de connexion en temps réel permettent à tous d?étudier, de travailler ou de vivre au quotidien dans une société durable et ce partout dans le monde.
Dans le domaine des TICs (technologies de  l'information et de la communication), Ericsson propose un large portefeuille de services, de logiciels et d?infrastructures aux opérateurs de télécommunications ainsi qu'aux entreprises évoluant dans d?autres industries. A ce jour, plus de 40 % du trafic mobile mondial transite par les réseaux d'Ericsson, qui assure par ailleurs la maintenance d?infrastructures desservant plus de 2,5 milliards d?abonnés.
Présent dans 180 pays, le groupe emploie plus de 100 000 personnes. Fondée en 1876, la société Ericsson a son siège social à Stockholm, en Suède. En 2011, Ericsson a réalisé un chiffre d'affaires de 35 milliards de dollars US (226.9 milliards de couronnes suédoises). Le titre Ericsson est coté à Stockholm et au Nasdaq (OMX et New York).

Contacts presse :
Ericsson Sénégal :
Salimata Thiam ? Responsable Régionale de la Communication
Tél. : 76 639 34 50
salimata.thiam@ericsson.com
www.ericsson.com/fr
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www.blog-ericssonfrance.com
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L’indice FAO des prix alimentaires a fléchi de 7 pour cent en 2012

Troisième mois consécutif de baisse en décembre

Pour le troisième mois consécutif, l'indice FAO des prix des produits alimentaires s'est replié de 1,1 pour cent en décembre 2012.

Cette baisse de l'indice, qui s'est établi en moyenne à 209 points, est due principalement au repli des cours internationaux des principales céréales et des huiles et graisses. L'indice le plus bas précédemment enregistré en 2012 était celui du mois de juin, soit 200 points.

Pour 2012 dans son ensemble, l'indice a atteint en moyenne 212 points, soit 7 pour cent de moins qu'en 2011. Les plus fortes baisses d'une année sur l'autre ont été celles du sucre (17,1 pour cent), des produits laitiers (14,5 pour cent) et des huiles (10,7 pour cent).

Le repli des cours a été beaucoup plus modeste pour les céréales (2,4 pour cent) et la viande (1,1 pour cent).

«Ces résultats montrent un renversement de la situation qui prévalait en juillet dernier lorsque les cours en forte hausse firent craindre une nouvelle crise alimentaire», a déclaré M. Jomo Sundaram, sous-Directeur général de la FAO responsable du Département du développement économique et social. «Mais grâce à la coordination internationale, notamment au travers du Système d'information sur les marchés agricoles AMIS et à l'atonie de la demande dans une économie internationale stagnante, l'envolée des cours fut de courte durée et les marchés se calmèrent de sorte qu'en 2012 les prix sont tombés au-dessous des niveaux de l'année précédente», a ajouté M. Sundaram.

Les cours des céréales en baisse
En décembre 2012, l'indice FAO des cours des céréales a atteint en moyenne 250 points, soit une baisse de 2,3 pour cent ou encore de 6 points par rapport à novembre de la même année. Pour 2012 dans son ensemble, cet indice s'est établi en moyenne à 241 points, soit 2,4 pour cent de moins qu'en 2011. Après une remontée entre juillet et septembre 2012 en raison des incertitudes de la production et du resserrement de l'offre, les prix à l'exportation ont reculé du fait du repli de la demande en céréales pour les utilisations industrielles et le fourrage.

Toujours en décembre 2012, les cours du maïs ont fortement chuté du fait des grandes disponibilités à l'exportation en Amérique du Sud qui ont détendu les marchés. Les cours du riz ont également fléchi du fait de bonnes perspectives de récoltes, mais les cours du blé ont peu fluctué, car le commerce de cette denrée est resté modeste.

Huiles et graisses végétales poursuivent leur repli

L'indice FAO des prix des huiles et graisses végétales
a atteint en moyenne 197 points en décembre 2012, soit une baisse de 1,9 pour cent ou de 4 points par rapport à novembre de la même année. Il s'agit de la quatrième baisse mensuelle consécutive et du niveau le plus bas jamais atteint depuis septembre 2010. Raison principale: l'accumulation persistante des grands stocks mondiaux d'huile de palme. Pour 2012, cet indice a atteint en moyenne 225 points, contre 252 en 2011.
L'indice FAO des prix de la viande a atteint en moyenne 176 points en décembre 2012, soit en légère baisse par rapport à novembre de la même année. Les prix de toutes les catégories de viande sont restés proches de leur niveau de novembre, à l'exception de la viande de porc, qui a reculé de 2 pour cent ou encore de 3 points. Pour l'ensemble de l'année 2012, l'indice s'est établi en moyenne à 175 points, soit deux points de moins qu'en 2011.
L'indice FAO des prix des produits laitiers a atteint en moyenne 197 points en décembre 2012, soit 0,9 pour cent ou deux points de plus qu'en novembre de la même année. Au cours du dernier trimestre de l'année qui vient de s'achever, les prix des produits laitiers se sont stabilisés après la hausse qui avait succédé aux niveaux déprimés de la mi-2012. La valeur moyenne de l'indice a atteint 189 points en 2012, en forte baisse par rapport aux 221 points de 2011. Globalement, le marché des produits laitiers reste bien équilibré mais il est de plus en plus sensible aux variations de l'offre liées à la fois aux conditions des pâturages et à la disponibilité ainsi qu'à l'accessibilité du fourrage.

Enfin, l'indice FAO des cours du sucre a atteint en moyenne 274 points en décembre 2012, soit en légère baisse par rapport à novembre, mais c'est le niveau le plus bas depuis août 2010.
Pour 2012 dans son ensemble, cet indice a atteint en moyenne 306 points, soit une baisse de 17,1 pour cent par rapport à l'année précédente. Les attentes quant à une troisième hausse consécutive de la production mondiale et les bonnes disponibilités à l'exportation de la campagne de commercialisation 2012/13, notamment au Brésil, ont déprimé les cours internationaux du sucre pendant une bonne partie de la seconde moitié de 2012.
[2013/1/fr]
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