jeudi 31 janvier 2013

Mr Gabriel FAL nommé PCA de la BRVM et du DC/BR

les Conseils d’Administration de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et du Dépositaire Central – Banque de Règlement (DC/BR), réunis le 31 janvier 2013 à Abidjan, ont procédé à la nomination de Mr Gabriel FAL en tant que Président des Conseils d’Administration des deux structures centrales du Marché Financier de l’UEMOA.

Les Conseils ont rendu hommage à Mr Amadou KANE, ancien PCA de la BRVM et du DC/BR, devenu Ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal et ont félicité le PCA sortant, Mr Mamadou SANOGO du Mali, pour son action à la tête de la BRVM et du DC/BR.

Expert en Ingénierie Financière, Mr Gabriel FAL opère, depuis de nombreuses années, dans les marchés financiers, sous différentes formes. Après ses études à l’Ecole Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises de Rouen, en France et au programme de MBA de l’Université McGill, au Canada, il rejoint la Chase Manhattan Bank à New York. En deux ans, il en devient le Représentant adjoint pour l’Afrique de l’Ouest. Mais c’est à la Citibank que Mr Gabriel FAL a passé les moments les plus significatifs de sa carrière de banquier, entre 1982 et 1994.

Il a été responsable des Grands Comptes publics et privés du Sénégal, Directeur du Crédit puis Directeur Général Adjoint de Citibank Dakar, Vice-président des Financements Structurés à Citibank Londres et Directeur Régional « Corporate » pour l’Afrique. Il a arrangé de multiples montages financiers et levées de fonds pour le compte d’Etats, d’entreprises africaines, de sociétés multinationales et d’institutions d’aide publique au développement.

En tant que membre du Comité Technique, Mr Gabriel FAL a contribué au démarrage des activités de la BRVM puis, il fonda, en avril 1998, la première SGI agréée au Sénégal, la CGF Bourse. Celle-ci donna naissance, en 2001, à une filiale dénommée CGF Gestion, une société de gestion d’actifs agréée et spécialisée dans la gestion des Fonds Communs de Placement (FCP). CGF Bourse et CGF Gestion sont les seuls intermédiaires du Marché Financier de l’UEMOA certifiés ISO 9001, version 2008, pour l’ensemble de leurs activités.

Le nouveau Président de la BRVM et du DC/BR siège également dans plusieurs autres Conseils d’Administration. Il a participé à d’importants forums dont le Conseil Présidentiel de l’Investissement du Sénégal. Il a aussi été membre de la Commission de Supervision et de Régulation des Institutions de Sécurité Sociale (COSRISS) et du Comité d’Investissement du Fonds de capital-risque Aureos Capital Ltd.

En avril 2011, Mr Gabriel FAL a remporté le « Cauri d’Or du Meilleur Manager de l’année », trophée décerné par le MEDS (Mouvement des Entreprises du Sénégal). Il est, par ailleurs, un passionné d’histoire, de sport et d’activités culturelles.

Les Conseils d’Administration
de la BRVM et DC/BR



Oumar DEMEDirecteur Marketing & CommunicationBur : (221) 33 849 03 97 - Mob : (221) 77 450 89 13 - Fax : (221) 33 823 38 99
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mercredi 30 janvier 2013

Atlantique Télécom Côte d’Ivoire choisit Ericsson pour le déploiement de son réseau 3G



·         Ericsson reste le principal fournisseur d’Atlantique Télécom Côte d’Ivoire et déploie le nouveau réseau 3G en Côte d’Ivoire.
·         Les abonnés d’Atlantique Télécom accèderont au haut débit jusqu’à 42 Mbps.
·         Le déploiement du réseau a démarré en janvier 2012 et s’est achevé en janvier 2013.
La Côte d’Ivoire compte environ 22 millions d’habitants et enregistre un taux de pénétration d’approximativement 80 %. Et du fait du sous-développement des infrastructures de communication fixe, on enregistre un besoin croissant de connexion basique à Internet via un réseau haut débit. Atlantique Telecom Côte d’Ivoire, entité du groupe Etisalat, a choisi Ericsson (NASDAQ : ERIC) pour élever son réseau  2G à la plus récente technologie 3G avec une capacité de haut débit.
Selon Ahmet Cissé, Président-directeur Général d’Atlantique Telecom : « Notre marque commerciale, « MOOV », se développe sur le marché et est passée de zéro à 4 millions d’abonnés en seulement cinq ans. Avec la récente acquisition de notre licence 3G et le soutien d’Ericsson pour son déploiement rapide, nous pourrons offrir une technologie de pointe et des services 3G à nos abonnés en Côte d’Ivoire. Pendant la phase d’introduction, ceux-ci peuvent bénéficier du haut débit d’une vitesse de 42 Mbps dans les principales villes : Abidjan, San Pedro, Yamoussoukro et Bouaké. »
Selon les termes du contrat, Ericsson doit :
  • livrer de nouvelles stations de base RBS 6000, de marque Ericsson, dotées d’une technologie de 42 Mbps HSPA ;
  • livrer des circuits modernisés et des nœuds « packet core » ;
  • faire migrer une partie du réseau de transmission existant d’Atlantique à l’IP.
Gunter Van Beneden, directeur de la filiale Ericsson Côte d’Ivoire déclare : « Nous avons le plaisir de pouvoir continuer à soutenir l’expansion du réseau d’Atlantique Télécom. Avec la 3G, les utilisateurs bénéficieront d’une véritable expérience du haut débit qui créera des opportunités d’affaires et des services de communication améliorés pour la société ».
Le déploiement du réseau a déjà démarré en janvier 2012 et s’est achevée en janvier 2013.
 

 


NOTES AUX EDITEURS
A propos de MOOV
La marque MOOV a été lancée en juillet 2006 en Côte d’Ivoire par ATLANTIQUE TELECOM, désormais propriété à 100 % du géant des Emirats arabes unis : ETISALAT.
Troisième opérateur à rejoindre le marché ivoirien des télécommunications, MOOV a démarré avec les moyens nécessaires pour satisfaire ses grandes ambitions : révolutionner le quotidien des utilisateurs de la téléphonie mobile dans tous les pays où la marque est présente par des offres originales et sans précédent et des services hautement innovants.
MOOV compte plus de 4 millions d’abonnés et son réseau GSM couvre environ 70 % de l’intégralité du territoire. Depuis le lancement de ses activités, il y a six ans, MOOV a également créé des milliers d’emplois directs et indirects et pris une part très active dans la vie socio-culturelle du pays. Moov possède 13 agences et des centaines de points de vente dans tout le pays.
Depuis sa création, l’ambition de MOOV est de créer le meilleur service à ses clients. En février 2012, MOOV a obtenu la certification VERITAS, le renouvellement de la version 2008 de la certification ISO. L’obtention de la licence 3G, technologie dite évoluée, vient renforcer sa volonté d'offrir à ses abonnés un service de qualité et la plus récente technologie.

A propos d’Ericsson
Leader mondial des technologies et des services de communication, Ericsson participe à l’émergence de la Société en Réseau. Ses solutions de connexion en temps réel permettent à tous d’étudier, de travailler ou de vivre au quotidien dans une société durable et ce partout dans le monde.
Dans le domaine des TICs (technologies de l’information et de la communication), Ericsson propose un large portefeuille de services, de logiciels et d’infrastructures aux opérateurs de télécommunications ainsi qu’aux entreprises évoluant dans d’autres industries. A ce jour, plus de
40 % du trafic mobile mondial transite par les réseaux d’Ericsson, qui assure, par ailleurs, la maintenance d’infrastructures desservant plus de 2,5 milliards d’abonnés.

Présent dans 180 pays, le groupe emploie plus de 100 000 personnes. Fondée en 1876, la société Ericsson a son siège social à Stockholm, en Suède. En 2011, Ericsson a réalisé un chiffre d'affaires de 35 milliards de dollars US (226,9 milliards de couronnes suédoises). Le titre Ericsson est coté à Stockholm et au Nasdaq (OMX et New York).


mardi 29 janvier 2013

BOULEVARD DU CENTENAIRE MADE IN CHINA : La présence chinoise en débat











La Raw Material Company a organisé le mardi 22 janvier 2013, des débats et une projection de film sur les relations sino africaines. Pendant tout un après-midi, acteurs culturels et universitaires ont échangé avec un public venu nombreux sur les relations entre le Sénégal et la Chine, notamment le commerce et la migration. Sous la modération de Koyo Kouoh, la rencontre se tenait en marge de l’exposition « Boulevard du Centenaire made in China », de l’artiste plasticien Kan Si.
Ibrahima Niang, doctorant en sociologie à l’Université CheikhAnta Diop de Dakar, a fait une comparaison entre les modes d’installation des commerçants chinois et libano-syriens. Ces derniers sont installés au Sénégal depuis 1896 sur plus de 4 générations. Leur intégration a été, selon lui, une greffe réussie, puisqu’elle a été marquée par un leadership fort, une proximité avec les communautés religieuses, l’implication dans la politique et la contribution dans le développement de la communauté avec notamment le financement d’œuvres sociales. Toujours selon Ibrahima Niang, l’assimilation des langues nationales a été un facteur déterminant et a favorisé la communication entre les communautés libano-syrienne et sénégalaise.

À contrario, les commerçants chinois se sont récemment intéressés au Sénégal, à partir de 2000. Pour Ibrahima Niang, leur manière de vivre des commerçants chinois ne favorise pas l’intégration. « Ils ne viennent pas tous de la même province, ne parlent pas tous la même langue », remarque-t-il. Ce sont donc différentes entités d’une même communauté dont la langue standard est le mandarin. De ce point de vue, il n’y a pas de leadership fort au sein de « la colonie » et les populations ne sont pas solidaires entre elles. Le sociologue explique que la plupart de ces commerçants n’ont pas un niveau d’instruction élevée et n’ont pas fait un apprentissage du français. La barrière de la langue constitue donc un frein à la communication et partant à l’intégration. Il souligne toutefois que certains s’inscrivent dans les instituts de langue pour mieux communiquer.
Ibrahima Niang informe que la présence chinoise au Sénégal n’a pas commencé avec les commerçants. Les deux pays ont une longue tradition de coopération et d’échanges économiques avec notamment l’envoi de coopérants chinois depuis 1971. De nombreuses infrastructures sont à mettre à l’actif de cette coopération, comme l’ancien stade de l’amitié en 1982 et plus récemment l’hôpital pédiatrique de Diamniadio. De nombreux et importants investissements ont été faits dans le cadre de la mission agricole, de la mission médicale.

Pour le doctorant, l’intégration demande un investissement culturel, économique et social. Les commerçants s’installent au Sénégal au gré de la bonne marche de leurs affaires et peuvent quitter le pays au bout de 3 ou 4 ans si de meilleures opportunités s’offrent ailleurs. Ainsi, il n’y a pas en tant que telle d’offre d’intégration et la migration chinoise se renouvelle.

Pour le journaliste Bacary Dabo, l’installation des commerçants chinois a occasionné la transformation sociale, commerciale et urbaine du milieu. Il informe que le quartier était à usage d’habitations pour des populations relativement aisées, quand il a été construit dans les années 50-60.

Selon Bacary Dabo, de 1960 à 1999, il y avait peu d’activités commerciales sur les allées. Seules quelques boutiques de commerçants libano-syriens et institutions financières s’y étaient installées. C’est à partir de 2000 que les commerçants chinois ont commencé à s’implanter au compte-goutte avant le rush de 2002. Ce que le journaliste a qualifié « d’installation à l’emporte-pièce qui a défiguré le visage de Centenaire ». Cette installation massive de commerçants chinois a également occasionné le déménagement massif des habitants, l’installation intempestive de tabliers, mais aussi la pollution, les déchets, l’encombrement de la voirie, en somme la dégradation de l’environnement du quartier devenu un marché. Bacary Dabo en veut pour preuve la première inondation enregistrée par Centenaire (date) en raison des caniveaux bouchés par les marchands. Le journaliste révèle que les tensions sont vives entre ces derniers et les riverains et que le quartier est maintenant exposé à l’insécurité, avec des vols, des agressions et des assassinats au sein même de la communauté chinoise.

Responsabilités partagées

Il pense toutefois que « les responsabilités sont partagées car ce sont les riverains eux-mêmes qui ont loué leur garage ». De même, Bacary Dabo pense que l’arrivée des chinois a changé la configuration socio-professionnelle du quartier qui n’est plus habité exclusivement par une classe moyenne de cadres aisés, mais par une population gagnée par la pauvreté. Ainsi la location à des commerçants chinois de leurs garages permet aux habitants d’avoir des revenus. Les magasins chinois ont permis la promotion de jeunes hommes d’affaires sénégalais, anciens tabliers qui se rendent maintenant directement en chine pour exporter des produits et par là, concurrencer les exportateurs chinois.

Pour Bacary Dabo, « Centenaire doit retrouver son lustre d’antan ». D’où la nécessité de penser les orientations pour le recasement, la réinstallation voire le recyclage des marchands ambulants et des tabliers. Car de son point de vue, le marché chinois offre à ces nombreux jeunes non pas un emploi décent, mais une occupation précaire et souvent sans perspectives.

Le Dr Amy Niang, de l’Université de Witwatersrand à Johannesburg en Afrique du Sud, a elle, invité à élargir le champ de recherches et à interroger les transformations économiques et sociales induits par la migration des commerçants chinois. Une telle démarche permettrait, selon elle, de réfléchir aux stratégies d’adaptation des commerçants chinois et aux articulations de changements opérés.

L’universitaire qui fait une étude sur le thème « bana-bana façon chinoise », propose également d’étudier le transfert de connaissances des entrepreneurs chinois vers les sénégalais. Elle a remarqué que les commerçants sénégalais copient les pratiques à succès des chinois. Amy Niang trouve toutefois qu’il n’y a pas de transfert de technologies, de savoir-faire car il n’y a pas de collaboration directe entre les deux communautés. En conclusion, elle dira qu’il n’y a pas d’économie productive, car il n’y a pas de transfert sur le plan de l’éthique des valeurs.

Selon Koyo Kouoh, directrice artistique de la Raw Material Company, « des estimations récentes attestent de la présence d’environ un million de commerçants et travailleurs chinois qui vivent et travaillent à travers l’Afrique », des statistiques qui n’incluent pas le corps diplomatique et les cadres d’entreprises. Elle révèle que certaines chambres de commerces africaines, notamment au Tchad, au Sénégal, au Nigéria et en Namibie s’attendent à l’arrivée de près de 20.000 migrants chinois au cours des deux prochaines années. Selon Mme Kouoh, cette tendance ne devrait pas baisser, « tant que les économies africaines continuent de croître et que l’entreprenariat continue d’être rentable ». D’où tout le sens de la rencontre, pour discuter de la croissance et de l’engagement de la république populaire de Chine en Afrique et au Sénégal en particulier.

LES ARTS AU CŒUR DE LA CHINAFRIQUE

Lors de la conférence sur la Chinafrique organisée le mardi 22 janvier 2013 à la Raw Material Company en marge de l’exposition « Boulevard du Centenaire made in China », l’artiste plasticien Amadou Kane Sy, dit Kan Si et Matthew Tinari, producteur culturel et spécialiste des relations sino-africaines, ont échangé sur les relations culturelles entre la Chine et le Sénégal.

Le producteur culturel américain Matthew Tinari, installé au Sénégal, a documenté la présence chinoise à travers des témoignages et des reportages sur les nombreuses initiatives culturelles mises en œuvre. Sa contribution est parue dans l’édition n° 3 du magazine culturel chinois Leap, publié en juin 2010.

Dans le magazine, le producteur relate à travers des photographies, la présence de nombreux ressortissants chinois dans les métiers de la construction, le commerce, les arts etc. Selon, Matthew Tinari, la coopération entre les deux pays est peu prise en compte du point de vue culturel. Il révèle que la plus grande communauté africaine de Chine est localisée à Guangzhou avec un marché nigérian, une boite de nuit dédiée notamment à la musique africaine. De même, lors de l’exposition universelle de Changhai, de nombreux artistes du continent dont Kan Si, étaient présents et les pavillons africains ont suscité beaucoup d’intérêt de la part des visiteurs chinois. Pour ce dernier, le débat sur la présence chinoise est sans fin et au cœur des problématiques de la mondialisation.

Dans un essai photographique sur les commerçants chinois à Dakar, l’artiste plasticien pose la problématique de l’impact sociétale, économique et urbaine de ce qu’il appelle la « nouvelle forme d’expansion du capitalisme ». Kan Si a ainsi travaillé pendant 2 ans pour documenter  l’activité des commerçants chinois sur ce que d’aucuns appellent « China Town ».

L’artiste a observé un changement radical sur une des plus belles avenues du Sénégal, où l’élève militaire qu’il était, défilait le jour de l’indépendance. « Le boulevard est défiguré sur le plan urbanistique, coloré, bigarré, désordonné », déplore-t-il.

L’artiste a également illustré la distance entre la communauté chinoise et la communauté locale, avec une interaction humaine réduite aux échanges commerciaux. L’exposition, « Boulevard du Centenaire made in China » qui se tient jusqu’au 9 février est le fruit d’« un portfolio d’une grande importance pour l’étude de la transformation urbaine ».
Ndéye Débo SECK | 28/01/2013 | 03H12 GMT

 Sud Quotidien (http://www.sudonline.sn/la-presence-chinoise-en-debat_a_12194.html)



lundi 28 janvier 2013

LES ECHOS DE LA COMMERCIALISATION DU COTON GRAINE AU 25/01/2013

Dispositif et Performance de collecte :

Durant cette quatrième semaine de l’année 2013 (du 21 au 26 Janvier), le dispositif de collecte est maintenu à 36 équipes ainsi réparties : dix équipes à Vélingara, neuf équipes à Kolda, dix équipes à Tambacounda, trois à Koungheul et quatre équipes à Kédougou.
L’évaluation du 25 Janvier permet de constater un taux de réalisation des évacuations de 73.36% contre 77.38% la précédente semaine. Ceci atteste une baisse des performances de collecte par rapport à la précédente semaine liée surtout à l’effet du Maouloud.
Hormis la région de Vélingara, la performance de collecte est restée très faible (inférieure à 80%) dans toutes les régions particulièrement celles de Tambacounda/kahone et Kédougou.
Le niveau de performance enregistré durant ces deux dernières semaines est illustré par le graphique ci-contre et montre une baisse  de la performance de collecte dans toutes les régions.

Déroulement de la commercialisation et suivi des indicateurs

Après neuf semaines de collecte, la production totale collectée est de 17 633, 561 tonnes (soit 54,25% de la production attendue de 32 500T) contre 13 117, 646 tonnes évacués dans les usines à la même date en 2012. 97.6% de cette production collectée a été évacué au 25 janvier soit 17 239,530 Tonnes.
Le tonnage moyen par attelage est de         17 T754  contre 17 T711 (Kahone :           16 T096 ; Tamba : 17 T367 ; Vélingara :   19 T268 ; Kolda : 16 T350 et Kédougou :  17 T366).
La performance de collecte mesurée par le taux de réalisation des objectifs de collecte est de 71% contre 73% la semaine précédente (Kahone : 53% ; Tamba : 70%; Vélingara : 78.6%; Kolda : 65.3% et Kédougou : 74%).
Productivité agronomique : une tendance à la confirmation des prévisions après la collecte de 54% de la production attendue.
666 marchés ont été touchés ; sur un total de 1 143 soit un taux de couverture de 58%. Les rendements moyens obtenus sont de 963 kg/ha,  sur un rendement  prévu de ces marchés de  933 kg/ha ; soit une tendance de +3.2% des prévisions de collecte contre +4.2% la semaine précédente.
-         Ex Région de Kahone : -9.8% contre -7.5% la semaine précédente
-         Ex Région de Tambacounda : +6.6% contre +7.1% la semaine précédente
-         Ex Région de Vélingara : +3% contre +1,7% la semaine précédente
-         Ex Région de Kolda : +4.8% contre + 8.8 % la précédente semaine
-         Région de Kédougou : - 0.4% contre +4.8% qui s’explique par les faibles tendances de Saraya (79% de prévisions au démarrage)
Sur 244 marchés terminés (448 GPC) la tendance est à un dépassement de +5.3% des prévisions contre +5.6% la semaine n°3 avec un taux de remboursement de 93.3% de la dette cotonculteurs (92.6% la semaine précédente). De faibles taux de remboursement (inférieurs à 90%) sont toujours notés à Kounkané, Kolda et Bounkiling du fait qu’une partie du moratoire comptabilisée dans l’encours est généralement détenue par des non cotonculteurs.
Un Suivi continu de la Qualité du Coton Graine
Le dispositif de suivi de la qualité du coton graine sera renforcé à partir de la semaine du 28/01 au 03/01/2013, par la mise en place des agents qualités dans chaque secteur. Leur rôle sera entre autres de devancer les équipes de collecte pour identifier les lots de coton nécessitant un triage et mettre en œuvre cette opération pour préserver la bonne qualité du coton constatée depuis le démarrage de la campagne. En plus de ce dispositif en amont, des mesures particulières sont renforcées au niveau des usines pour optimiser le système de nettoyage et améliorer la qualité de l’égrenage pour maximiser la qualité de la fibre.
Un égrenage Optimum  pour l’atteinte des valeurs cibles
Au 25 janvier, sur un poids total évacué dans les différentes usines de 17 239,530 tonnes, le tonnage égrené est de 16 127,170 tonnes soit 93.5% du tonnage évacué contre 92% la précédente semaine. Le ratio du tonnage égrené sur celui évacué  est le suivant, selon les usines :
  • Usine Kahone 66.6% contre 57.29% semaine précédente;
  • Usine « Joseph Dione » de Tambacounda 95.5 % contre 95, 72% semaine précédente ;
  • Usine de Vélingara 96% contre 95.79% semaine précédente ;
  • Usine « Mamadou Lamine Diallo » de Kédougou 92% contre 86.98% semaine précédente;
  • Usine « Hima Baldé » de Kolda 92.6% contre 89.92 % semaine précédente.
La performance de l’égrenage durant cette semaine a connu une amélioration dans toutes les usines à l’exception de celle de Tambacounda qui légèrement baissé, car ayant subi une panne durant toute la journée du 25/01/2013.
Le niveau des indicateurs d’égrenage durant cette semaine se présente comme suit :
  • Un Rendements Fibre Net de 42.13 % contre 42, 09 % à la fin de la semaine n°3 de 2013 ;
  • Un rendement graine de 54.62 contre 54. 92 à la fin de la semaine n°3 de 2013
  • Une perte après égrenage de 1.19 contre 0.69 à la fin de la semaine n°3.
Selon les Usines l’évolution de l’égrenage est le suivant durant cette semaine :
  • Usine Kahone
-      Le rendement fibre de la semaine  connait une hausse passant à 42.78%  contre  42.75% la semaine n°3.
-      Le rendement graine connait une légère diminution 53.51% contre 53.62% la précédente semaine
-      Le taux de perte passe de 3.44% à 2.31%
  • Usine « Joseph Dione » de Tambacounda
-      Rendement fibre  de 41.78% contre 41.78%  la semaine précédente, un rendement graine de 55.08% contre 53.11% la semaine précédente.
Le taux de perte est de 0.99% contre 0.81%
  • Usine de Vélingara
-         Rendement fibre de 41.73% contre 42.02%
-         Un rendement graine est resté constant à 54.69%
-         Un taux de perte de 1.20%contre 0.97%
  • Usine « Mamadou Lamine Diallo » de Kédougou
-         Rendement fibre de 43.16% contre 43.07%,
-         Rendement graine est resté constant à 54.99%
-         Un taux de perte de 0.66% contre 1 %
Usine « Hiima Baldé» de Kolda
-         Rendement fibre 42.49contre 42.43% de la semaine n°3.
-         Rendement graine 54% contre 54.05%
-         Un taux de perte de 1.44% contre 1.15%
  • L’unité de production de semences delintées certifiées :
La situation au 25 janvier se décrit comme suit
-         Entrées graine vêtue 478,050 tonnes contre  385,800  tonnes la semaine dernière
-         Production semences délintée 326 280 contre 260 060
-         Rendement de l’unité 68.25%
Un Dispositif de Financement et Paie en marche
Le financement reçu jusqu’à cette date est de Deux milliard Cinq Cent Cinquante millions de Franc CFA (2 550 000 000 FCFA). A ce jour le tonnage payé est de 12 883.302 tonnes soit 73% du tonnage collecté contre 61.8% la semaine précédente. Pour 780 GPC déjà payé, 399 GPC soit 59%  l’ont été dans une fourchette inférieure à j+3 contre 60% la précédente campagne. Des difficultés pour la réalisation des objectifs de payer tous les GPC 3 jours après la fin de la collecte sont notées à cause des retards dans la mobilisation des fonds par les banques d’une part et d’autre part de l’importance des dimensions des programmes de paie qui nécessite plus de temps. En effet, le nombre d’équipe de collecte et le rythme d’avancement sont largement plus importants que ceux de la paie.
Pour surmonter cette contrainte, à l’image de ce qui a été fait dans la région de Tambacounda/Kahone durant cette semaine, le nombre d’équipe de paie va être augmenté dans  les autres régions pour rattraper la collecte.
Les fonds injectés dans les villages cotonculteurs déjà payés sont de 2 090 552 321 FCFA.


Transferts d’argent au Sénégal Guerre ouverte entre Wari et Western Union



(DAKAR, 28 janvier 2013) - Au Sénégal, les deux principaux services de transfert d’argent les plus utilisés sont Wari et Western Union. Telle est la conclusion de l’évaluation de la qualité des services de transfert d’argent au Sénégal, réalisée par le cabinet Afrique Communication en décembre 2012.

L’étude a confirmé que les Sénégalais, pris dans leur ensemble ou regroupés dans les différentes localités, sont des utilisateurs assidus des services de transfert d’argent. Elle montre que le cash à cash est le moyen de transfert le plus utilisé par ceux qui envoient ou reçoivent de l’argent, avec un taux de citation de plus de 95%. Le cash à cash est suivi du transfert mobile qui est en train de se frayer un chemin parmi les moyens de transfert d’argent.

Les services de transfert d’argent les plus connus et les plus utilisés sont Wari et Western Union. avec, en troisième position, Moneygram. En ce qui concerne la publicité, la campagne de Western Union a été la plus vue et la plus entendue par les consommateurs. Suivent les campagnes de communication de Wari et d’Orange Money. Le faible usage de certains services de transfert d’argent s’explique en grande partie par un déficit d’information sur leur produit.

30% des sommes reçues via les services de transfert d’argent proviennent de frères ou sœurs des bénéficiaires, 20% de leur père ou mère et 14% de leur époux ou épouse. Au-delà du cercle familial, le transfert d’argent est aussi pratiqué dans le milieu professionnel avec l’envoi d’argent par des collègues ou clients.

Outre des envois d’argent de l’intérieur du Sénégal, on observe des transferts importants provenant de la France, de l’Italie, de l’Espagne et des Etats-Unis. En Afrique, des pays tels que le Gabon, le Mali et le Maroc constituent aussi une source appréciable d’envoi d’argent.

L’enquête sur l’évaluation de la qualité des services de transfert d’argent a été réalisée par des équipes du cabinet Afrique Communication qui ont sillonné les localités de Dakar, Thiès, Saint-Louis, Louga, Matam, Touba, Kaolack et Mbour.

Afrique Communication est une agence de communication basée à Dakar, au Sénégal. Elle est spécialisée dans la réalisation d’études et de sondages (baromètre, panel de consommateurs, enquête de satisfaction) et l’élaboration de stratégies et plans de communication.


CONTATCT:
Alain  Just Coly
Afrique Communication
Tél.: 77.108.7147